La philosophie structuraliste avait séduit
Clément, dans les années 60, avec sa belle et simple hypothèse de la
causalité du manque. Zéro actif de l’algébriste, signifiant pur de
Lacan, ptyx de Mallarmé, non-sens producteur de sens des Surréalistes,
incomplétude de Gödel, tout une série de définitions savantes pour
désigner ce lieu vide dans les systèmes qui leur permet de s’organiser,
dans la clôture, sans risquer l’entropie. Lieu vide qui n’est
finalement que la case manquante du jeu de « pouss-pouss » de son
enfance. Point de contenu : un trou. Un trou qui donne du jeu, et qui
permet le fonctionnement tout autour. Le mou dans l’écoute. Le silence
du groupe des Apprentis dans un atelier. Rien de plus efficace. Rien de
plus rationnel. Seuls les Spiritualistes s’emploient à boucher ce trou,
en disant qu’il contient une parole d’ordre divin… Clément pense que
l’esprit est au contraire une libre respiration… (ou, comme le dit Chris dans son commentaire, une sorte de mini-Tsimtsoum jailli de l'En sof...)
à 16:10